Shelter - Prendre conscience
Prix Algeco 2016 : 3ème prix










EQUIPE : MFA
TYPE : RECHERCHE
ETAT : CONCOURS I 3EME PRIX
DATE : 2016
MAITRISE D'OUVRAGE : ALGECO
• Le monde est devenu une infrastructure, au transit permanent. Des biens aux personnes, ceux-ci sont mouvement. Par voies terrestre, maritime ou aérienne, ils subissent l’accélération permanente : mouvements pendulaires (semaine/week-end, jour/nuit, travail/congés), mouvements réguliers et mouvements brusques (climat de guerre, guerre de climat).
• Complémentaires à cette infrastructure excitée et excitante : la gare, l’aéroport, l’aire d’autoroute ne sont qu’un seul et même parking générique, lieu d’arrêt, lieu de transit, transfert, stockage, attente. Ce parking générique est un lieu triste, sombre, angoissant…
• Que l’on soit dans l’infrastructure ou sur le parking, la connexion est permanente ; chacun s’échappe de la réalité de son transit, en perd la raison, le sens. Les réseaux sociaux permettent une mise en relation permanente, les notepad une lecture instantanée, les applications des nouvelles omniprésentes, les imprimante 3D une production simplifiée.
• Le shelter* est un lieu débranché qui donne à l’individu de s’isoler pour s’abandonner au temps, à l’être, à l’attente, à l’ennui, à la pensée. A l’extérieur, il reflète l’environnement qui l’entoure, et à l’intérieur, la solitude est totale, aucune perturbation n’est possible (objets connectés désactivés). Seuls le jour et la nuit, le soleil et la pluie font irruptions.
• Disponible à volonté, en tout lieu, le shelter* est d’une dimension apaisante (9 m2), sans aucune ouverture sauf l’oculus vers le ciel. Il est accessible par des sas de part d’autres, transition en douceur vers l’intérieur et vers l’extérieur. Une fois passée la porte, envahi par la simplicité du lieu, le shelter* enveloppe. L’architecture, ici, a le bon goût de souvenirs ancestraux oubliés.
• L’expérience de shelter* est totale.